Parce que nous l’aimons ce patrimoine …
Pour compléter ce qui n’est pas dit dans l’article de presse :
Concernant l’abri bus, nous avons consulté « les catalogues » officiels de matériels répondant à des normes obligatoires quand à la protection des enfants. Nous avons également consulté des entreprises locales afin de comparer les prix des abris bus.
Concernant le rond point, seuls des cabinets d’étude, la sécurité routière et les services du conseil départemental, me semblent être juge de savoir s’il est adapté. Il semble évident qu’il ait un caractère routier. Celui-ci ne devant pas sortir de son objectif.
Sur les haies bocagères, le but n’est pas de « cacher les éoliennes » mais de réparer les haies très abîmées que nous avons autour des douves et de renforcer celles qui isoleraient la réserve foncière que nous avons prévu dans la réalisation de la carte communale, comme nous l’avait préconisé l’ancien ABF lors de Commission départementale de la consommation des espaces agricoles en 2013 et 2014. Sur ce plan nous pouvons être aidé par l’opérateur éolien, dans le cadre de mesures compensatoires (financières). Concernant le fait qu’il n’y ait « aucun lien entre ces haies et l’abbaye » et bien nous tiendrons bien évidement l’hypothèse que le défrichement circulaire autour de l’abbaye est une légende, au risque de nous fâcher avec les historiens …
Sur l’éclairage dynamique nous sommes à l’étude depuis juin 2018 avec Territoire d’énergie Mayenne, venu avec son équipementier (fabriquant) nous apporter des simulations. Alors si le caractère « dit urgent » de ce dossier devait l’être (1 an entre le premier rendez-vous et la livraison de ces travaux), c’est pour profiter des travaux du bourg et limiter le dérangement des riverains et visiteurs au delà de 9 mois.
La chose qui dérange réellement le conseil municipal, ce sont tous les surcoûts qu’exigent ces études. Nous sommes garant de l’argent public et y prêtons une attention particulière afin de ne pas augmenter la fiscalité des ménages. Suffisamment de débats ces derniers mois vont dans le sens de l’économie de la dépense publique. Nous devons apporter, je le crois, notre pierre à ces changements de comportement.
Notre isolement en temps que commune rurale ne doit pas nous empêcher de relever le défi d’attractivité que nous construisons depuis plusieurs mandats, comme l’ont fait nos prédécesseurs, accompagnés des associations qui œuvrent dans le même sens.
Nous l’aimons notre patrimoine
Nous l’aimons ce patrimoine et sans les élus qui se sont succédé, personne ne s’en serait occupé, il serait totalement à l’abandon.
Petit à petit nous essayons de l’exploiter, lui donner une seconde vie. C’est avec passion, pugnacité et détermination qu’œuvre la municipalité sur ce sujet, comme le font beaucoup de nos confrères dans d’autres communes. Les habitants de la commune et nos visiteurs témoignent de cette reconnaissance. C’est la plus belle des récompense que l’on puisse avoir, si nous avions à en attendre une.